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9 novembre 2008 7 09 /11 /novembre /2008 13:26


               

                     Rogo Koffi Fiangor
                                          Conteur
                                          Comédien
                                          Conférencier
                                          Chercheur
Activités principales :

 

*    Contes tous publics

*    Animations culturelles (fêtes diverses : baptêmes,
  mariages, anniversaires...)

*    Animation prévention MST et VIH SIDA

*    Conférences sur des thèmes socio-politiques divers
  + plusieurs articles publiés

*    Recherches sur le théâtre africain et sur les contes
  africains et universels

*    Auteur de 2 livres, acteur dans 2 courts métrages,
  auteur d'1 CD de contes

*    Plusieurs manuscrits en instance ou en attente
 de publication
 

   

  • Organisateur de beaux voyages atypiques appelés "vacances utiles".
    En Afrique de
    l'Ouest, notamment au Togo, au Ghana et au Bénin + d'autres destinations en Afrique sur demande.


En recherche permanente comme un travailleur infatigable :

o        de lieux pour monter, montrer et jouer mes créations,

o        d’éditeurs pour mes manuscrits et d'illustrateurs pour les
 divers récits qui sortent de mon imaginaire
 prolifique et... débridé,

o        de résidences d’écriture... pour auteur ou acteur - comédien…

 

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26 octobre 2008 7 26 /10 /octobre /2008 02:11



Définition du conte ?

 

Il n'est pas évident de définir le conte, ces “ mensonges véridiques ” qui traduisent l'expression d'une pensée ancestrale ou contemporaine imprégnée de vécus et d'imaginaires. Ce sont des réponses heureuses à des requêtes existentielles, des réponses rationnelles et fantaisistes à diverses interrogations.

 

Toutes les sociétés humaines ont connu une longue période d’oralité. Et celles qui n’ont pas développé, ni connu assez tôt l’écriture ont au moins gardé une façon spécifique de différencier la parole fictive qu’est le conte des autres propos de la vie courante.

Les différents artifices que les anciennes sociétés ont su utiliser dans ce cas de figure développent une esthétique particulière sur laquelle certains conteurs, comme moi, s’appuient énormément dans leur travail.

Cette esthétique de l’oralité, telle qu’elle a été léguée par les anciens, est remplie de savoir-faire et de savoir être, de savoir entendre et de savoir restituer.  
                      

aaaaaaa

   

Amadou Hampâté Bâ (vous apprendrez à mieux le connaître plus tard... http://www.ricochet-jeunes.org/rech.asp?id=23) faisait allusion à la profondeur de toute cette richesse en disant trois choses très importantes :

1-                   «En Afrique, lorsqu'un vieillard meurt, c’est toute une bibliothèque qui brûle !» 

2-                   « Le conte est un message d’hier, adressé à demain, mais dit aujourd’hui.»

3-                   « Conte, conté, à conter... Es-tu véridique ?

Pour les bambins qui s’ébattent au clair de lune, mon conte est une histoire fantastique. Pour les fileuses de coton pendant les longues nuits de la saison froide, mon récit est un passe-temps délectable.

Pour les mentons velus et les talons rugueux, c’est une véritable révélation.

Je suis à la fois futile, utile et instructeur... »

                                                                  



Un conte pour vous mettre en appétit, voulez-vous bien ?

Vous lirez d’abord le conte original.

Puis la version retravaillée.
Me direz-vous ce que vous en pensez ?

NB :  n'oubliez jamais qu'un conte, contrairement au roman, au récit, à la  nouvelle, à la poésie... n'est pas d'abord fait pour être lu, mais entendu. Exactement comme pour le théâtre qui, même écrit, n'est vivant que joué ! Vivement la vidéo sur ce blog avec des sons...

 

Le conte des sables

(d’origine Soufi)

 

Née dans les montagnes lointaines, une rivière traversa bien des contrées pour finalement atteindre les sables du désert. De même qu'elle avait franchi tous les autres obstacles, la rivière essaya de passer celui-là mais elle s'aperçut qu'au fur et à mesure qu'elle coulait dans le sable, ses eaux disparaissaient.

Elle était certaine cependant que son destin était de traverser le désert. Mais par quels moyens ?...  C'est alors qu'une voix cachée, une voie venue du désert, murmura : - Le vent traverse le désert, la rivière peut en faire autant.

La rivière répliqua qu'elle se jetait contre le sable et ne parvenait qu'à être absorbée ; que le vent, lui, pouvait voler et ainsi traverser le désert.

- En t'élançant de la façon qui t'est coutumière, tu ne traverseras pas. Tu ne peux que disparaître ou devenir à un marécage. Tu dois laisser le vent t'emporter à ta destination.

- Mais comment est-ce possible ?
- En te laissant absorber dans le vent.

Cette idée était inacceptable pour la rivière. Après tout, elle n'avait jamais été absorbée auparavant. Elle ne voulait pas perdre son individualité : une fois perdue, comment pouvait-on être sûr de jamais la retrouver ?

Le vent remplit cette fonction, dit le sable. Il absorbe l'eau, la porte au-dessus du désert puis la laisse retomber. L'eau tombe en pluie et redevient rivière.

- Comment puis-je savoir si c'est la vérité ?

- C'est ainsi. Et si tu ne le crois pas, tu ne pourras devenir rien de plus qu'un marais et cela même peut prendre bien des années. Et ce n'est certainement pas la même chose qu'une rivière.

- Mais ne puis-je demeurer la rivière que je suis aujourd'hui ?

- De toute façon tu ne peux rester la même, dit le murmure. La part essentielle de toi-même est emportée et forme à nouveau une rivière. Même aujourd'hui, tu portes ce nom parce que tu ne sais pas quelle part de toi-même elle la part essentielle.

Quand elle entendit ces paroles, certains échos s'éveillèrent dans les pensées de la rivière. Vaguement, elle se souvient d'un état où elle -ou était-ce une partie d'elle-même ?- avait été dans les bras du vent. Elle se souvient aussi -mais était-ce un souvenir ?- que c'était cela qu'elle devait faire. Même si la nécessité ne s'en imposait pas.

                           sssssss
Alors la rivière éleva ses vapeurs jusque dans les bras accueillants du vent. Et celui-ci, doucement, et sans effort, les souleva et les emporta au loin, la laissant délicatement retomber dès qu'elles atteignirent le sommet d'une montagne, à bien des lieux de là. Et parce qu'elle avait douté, la rivière put se souvenir et enregistrer dans son esprit avec d'autant plus d'acuité les détails de l'expérience. "Oui, j'ai appris maintenant ma véritable identité" se dit-elle.

La rivière commençait à apprendre. Mais les sables murmuraient : "Nous savons parce que nous voyons cela arriver jour après jour et parce que nous, les sables, nous nous étendons de la rivière à la montagne".

Et c'est pourquoi l'on dit que les voies qui permettent à la Rivière de la Vie de poursuivre son voyage sont inscrites dans les Sables.

 

 

 

La version qui deviendra orale, à conter ! Je l'ai intitulée "Le voyage de la rivière" ! 

 

 

Korobozi ? Koroboza !

Robozi ? Roboza !

Bozi ? Boza !

Zi ? Za !

Zi ? Za !

Bozi ? Boza !

Robozi ? Roboza !

Korobozi ? Koroboza !

 

 

C'est l'histoire d'une petite goutte d'eau.

Une petite goutte d'eau qui est née au creux du sommet d'une grande montagne.

Et cette petite goutte d'eau a décidé de quitter le creux douillet de sa montagne et de voyager.

D'où lui vient ce rêve, nul ne le sait ! Car on ne sait toujours pas d'où viennent de si grands rêves. Toujours est-il que la petite goutte d'eau a décidé de voyager.

 

Alors, cette petite goutte d'eau s'est agrandie pour devenir un marigot. Et le marigot s'est étendu pour se transformer en un marécage puis une grande étendue d'eau. Et cette étendue a débordé et s'est transformée en rivière.

Et la rivière continua le rêve de la goutte d'eau qui a décidé de voyager.

Et alors, la rivière a poursuivi le voyage depuis le sommet de la montagne. Elle a contourné les rochers, dépassé les cailloux pour se retrouver sur le rebord de la montagne. Et là, la rivière a jeté un coup d'oeil de l'autre côté. Ouuuaoh ! s’est-elle écriée, que le monde est grand, que le monde est beau !

Plus que jamais la rivière n'avait qu'une envie, poursuivre son voyage.

 

                  lllllll

Alors, la rivière s'est jetée du sommet de la montagne. Entre-temps, elle s'est transformée en cascade pour enfin se précipiter loin, tout en bas dans une grande forêt verdoyante.

Dans la forêt, elle s'est tracé sa route, déplaçant d'énormes pierres, déracinant quelques arbres, balayant les arbustes, dégageant tout sur son chemin pour enfin parcourir toute la forêt jusqu'à se retrouver dans la plaine qui est de l'autre côté. Elle était fière de son parcours, de ses élans, de toutes ses découvertes et surtout de son énergie. "C'est vraiment beau ! Je suis suffisamment forte pour poursuivre ce voyage !" pensa-t-elle.

Alors la rivière traversa la plaine sans faire autant d'effort que dans la forêt. Elle s'était agrandie. Elle s'était allongée. Elle était fière, contente et heureuse de ne trouver aucune résistance dans sa progression. Et c'est ainsi que, bravement, elle arriva de l'autre côté de la plaine, devant les bancs de sable du désert.

Elle leva la tête et fut impressionnée par cette grande étendue de sable. Devant elle, du sable et du sable à perte de vue. Elle était heureuse d'être arrivée jusque-là. Voici donc un autre défi à la taille de son ambition de poursuivre le voyage.

Alors, elle se jeta dans les bancs de sable mais, fluk, fluk, fluk, elle fut avalée !

"Non, impossible ! Ça ne se passera pas comme ça", se dit-elle !

Elle recula, rassembla toutes ses forces et son énergie et se jeta à nouveau dans les bancs de sable.

Mais, une deuxième fois, fluk, fluk, fluk, elle fut encore avalée.

Elle n'en croyait pas ses yeux, ni son énergie ni son courage.

Alors, pour une troisième fois elle recula, rassembla plus que toutes ses forces et son énergie et se jeta furieusement, pour une troisième fois décisive dans les bancs de sable. Mais, fluk, fluk, fluk, jamais deux sans trois, elle fut encore avalée.

A ce moment précis, un murmure venu de nulle part lui chuchota à l'oreille :

- Rivière, si tu t'y prends de cette façon-là, tu ne peux pas traverser le désert ! Tu n'y arriveras jamais ! Tu finiras par devenir juste un marais ou un marécage. Si tu veux traverser le désert, tu dois renoncer à ta nature de rivière pour chercher au fond de toi ce qui fait ta spécificité, ton originalité, ton individualité. C'est seulement avec ça que tu peux traverser le désert !

- Mais si je ne suis plus rivière, je ne suis plus rien. Si jamais je renonce à mon état de rivière, je ne pourrai plus rien faire.

Oui, la rivière était brusquement pleine de doute et d'hésitations. Elle qui avait parcouru sans entrave plusieurs grands obstacles, elle était bien malheureuse et peut-être un peu honteuse d'être bloquée juste par du sable. Mais le murmure lui rétorqua de la façon suivante :

- Dans tous les cas de figure, Rivière, si tu t'y prends de la façon dont tu procèdes-là, tu ne finiras qu'en marais ou en marécage. Alors, cherche au fond de toi ce qui fait ta spécificité, ton originalité, ton individualité et ainsi, peut-être, parviendras-tu à traverser le désert.

 

Korobozi ? Koroboza !

Robozi ? Roboza !

Bozi ? Boza !

Bozi ? Boza !

Robozi ? Roboza !

Korobozi ? Koroboza !

 

Alors, la rivière repartit dans ses souvenirs et  refit le chemin à l'envers.

                             sssssss
Elle traversa dans son esprit la plaine, reprit tous les pans de la forêt et se retrouva au pied de la montagne. Elle la gravit jusqu'au moment où elle était cascade, se retrouva au sommet de la montagne et passa les étapes où elle dépassait les pierres, les cailloux et autres rochers, pour se retrouver marécage, marigot et goutte d'eau.

Et même, avant d'être goutte d'eau, elle découvrit sa nature intime, profonde. Elle commençait à se rendre compte du secret que le murmure voulait lui faire entendre. Découvrant ainsi ce qui faisait sa spécificité, son originalité, son individualité.

Lorsqu'elle revint très vite devant les bancs de sable, elle laissa ses vapeurs d'eau, ses petites molécules, sa nature atomique monter doucement. Et ces dernières  furent emporter par les bras accueillants du vent qui les transporta au loin, pour les poser vraiment très loin de là, sur une autre montagne.

Elle était heureuse, la rivière !

"Je commence à comprendre", dit-elle.

Parce qu'elle avait douté, elle se souvient avec acuité de tous les moments de cette expérience.

"Oui, je commence à comprendre", dit-elle à nouveau !

Oui, c'est vrai qu'elle commençait à comprendre et c'est pour ça qu'elle était heureuse.

Mais, les bancs de sable ont commencé à rire aux éclats et à se moquer en disant :

- Oh oui, il vaut mieux tard que jamais ! Nous, les bancs de sable, nous voyons ça s'opérer tout le temps, car nous allons de la montagne au désert et du désert à la montagne.

Toujours est-il que la rivière avait besoin, elle-même, de faire son propre voyage initiatique, à son rythme, avec ses joies et ses peines, dans ses hésitations et ses doutes.

                mmmmmmm
C'est pour cela que l'on dit que les chemins qui permettent à la rivière de la vie de poursuivre son voyage sont inscrits dans les bancs de sables.

 

Zi ? Za !

Bozi ? Boza !

Robozi ? Roboza !

Korobozi ? Koroboza !

Korobozi ? Koroboza ! 



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23 octobre 2008 4 23 /10 /octobre /2008 21:38









  • Proverbes sur 4 rubriques qui vont s'enrichir au fur et à mesure
    (et à mur et à fessure) :

    1.      Le 3ème âge et la sagesse

    2.     La responsabilité et l'irresponsabilité

    3.     La débrouillardise

                      4.   L’amour


    Le 3ème âge et la sagesse

       Ø     Là où la barbe apparaît, l'enfance disparaît.

Ø     La bouche du vieux peut sentir mauvais, mais les paroles qui en sortent sont d'or parfumé.

Ø     Si les pierres se querellent, ce n'est pas à l'oeuf de les séparer.

Ø     L'ami essuie la sueur, il n'essuie pas le sang.

Ø     Le manque de poudre change un fusil en bâton.

Ø     L'impatient souffle sur ce qui se refroidira tout seul.

Ø     À quoi sert de lier amitié avec un singe sinon pour lui demander, le jour où l'on voit son bâton accroché dans les branches, de le décrocher !

Ø     Fais semblant d'être mort, tu verras ceux qui viendront te pleurer.

Ø     L'eau chaude ne reste pas chaude éternellement.

Ø     Pour arranger une palabre, on n’apporte pas un couteau qui tranche mais une aiguille qui coud.

Ø     La poule n'avale que ce qui convient à son bec.

Ø     Le boa est long, mais il ne peut tout de même pas dormir sur deux termitières.

Ø     Ce que les jours soulèvent pèse de moins en moins lourd.

Ø     Quand la mort te signe une invitation, elle devient une obligation.

Ø     Ce n'est pas parce que Dieu existe qu'il faut jeter sa pirogue au milieu des crocodiles.

 

 

 


La responsabilité et l'irresponsabilité

 

v    Le mauvais danseur attribue ses maladresses au joueur de tam-tam.

v    Ne regarde pas l'endroit où tu es tombé, regarda plutôt l'endroit où tu t'es cogné.

v    Là où se trouve la servante, la maîtresse ne pète pas.

v    Si vous logez chez les chauves-souris, dormez comme elles.

v    Les oreilles peuvent être longues, elles ne dépassent jamais la tête.

v    La poule ne se lave pas cependant son oeuf est blanc et contient toutes les vitamines.

v    La peau du léopard est belle, mais son coeur est mauvais et contient toutes les méchancetés.

v    L'homme est plein de sang rouge, mais sa salive est blanche.

v    Même la nuit, le lait est blanc.

v    Quand nous nous rassemblons sur la place du village, éclairés par la lune, ce n'est pas à cause de la lune.

v    Le bâton garde une vache, il ne garde pas une personne.

v    Le fer ne conseille pas le marteau.

v    Il ne faut pas trop parler, de peur de ne pouvoir se raviser.

v    Si tu entends l'écureuil dire qu'il y a un poisson borgne dans l'eau, c'est le varan qui le lui a dit.

v    C'est ce qui est couvert qui excite la curiosité.

 

 

 

 

La débrouillardise

 

        L'enfant qui a perdu sa mère suce le lait de sa grand-mère. 

                  Chassez une chauve-souris, toutes les chauves-                 souris fuiront.

        Tout le monde sait qu'une eau qui ne coule pas croupit.                                                                                                                                                    

        Celui qui sait parler n'est jamais pauvre.

                   Le fleuve fait des détours parce que personne 
                 ne lui montre le chemin.

                   Les conseils qu’on donne à un cadavre s'adressent
                 à ceux qui le veillent.

                   Celui qui est mort n'a pas peur de mourir.

                   Le vent aide les gens sans hache à chercher du bois.

                   Si on te lave le dos, frotte-toi le ventre.

                Quand on ne connaît pas son chemin, 
                      
on met ses pieds dans les pas du guide. 
            
            –    
 
On a déjà vu l'éléphant se tuer tandis que la fourmi
                  à qui il avait affaire restait au chaud dans sa trompe.
    
            –    La hyène avait très envie de courir quand,
 

  brusquement, on annonce que la chèvre de sa belle

  s’est échappée… quelle aubaine !

                   Même quand on transporte de la poudre pour les
                  munitions, on peut quand même prudemment
                  fumer sa pipe.
 

 

 

 

 

 

  L’amour

 

·        L'amour est comme un oeuf, celui qui casse le sien est perdu.

·        L'oreille est le chemin du coeur.

·        Dans le ventre où la haine s'est installée la première, l'amour trouve rarement une place.

·        Le chemin à travers la forêt n'est long que si l'on n'aime pas la personne à qui l'on va rendre visite.

·        Si l'amour était comme un bébé, on le prendrait sur les genoux.

·        L'amour en eau chaude ne brûle pas un vêtement.

·        Ce que désire ardemment le coeur met les jambes en route très tôt le matin.

·        L’œil qui regarde la jeune fille et celui qui regarde les arbres ne sont pas à la même distance.

·        Le coeur de l'homme est un coffre qu'on n’ouvre pas facilement.

·        Le sang d'un coeur blessé ne coule pas dehors.

·        Il n'y a pas d’eau pour éteindre le feu de la colère.

·        Ce n'est pas parce que le caillou est petit qu'il est tendre.

·        Le secret est un lait sur le feu, il finit pas se répandre si on n'y prend pas garde.

·        Toute duperie a une fin. Il n'est pas facile de faire semblant d'ignorer ce que l'on sait.

·        C’est le changement du rythme qui modifie les pas de danse...











     
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23 octobre 2008 4 23 /10 /octobre /2008 21:00

BISSAP  (AFRIQUE DE L’OUEST)

Karkadé ou Fleur d’hibiscus

 

Les fleurs d’hibiscus, ou « oseille de Guinée » permettent d’élaborer une infusion appelée BISSAP ou KARKADE. Chaude ou froide, sucrée ou non, le bissap est très rafraîchissant

Cette dernière est connu pour être riche en vitamine C pour faciliter la digestion et le drainage. (voir compléments d'info en bas).

 

Préparation : 20 min + 5 heures de réfrigération

De préférence, la veille de sa consommation ou très tôt le matin pour le midi et le soir

Cuisson : 10 min

 

Ingrédients (pour environ 2 litres de boisson) :

 

-         2 tasses d’hibiscus

-         2 litres et demi d’eau

-         100g de sucre

-         2 sachets de sucre vanille

-         1 pincée de muscade

-         2 cuillères à soupe d’eau de fleur d’orange

 

Préparation :

Rincer le bissap.

Faire bouillir le bissap et l’eau jusqu’à totale coloration de l’eau

Laisser refroidir puis retirer le bissap du jus de cuisson.

Ajouter à ce jus les sucres, muscade, eau de fleur d’orange et mélanger

Mettre au frais pendant 5 heures et servir très frais.

Ne pas hésiter à sucrer le jus à volonté, le bissap ayant une très forte amertume.

On peut aussi y ajouter du jus d’ananas mais dans ce cas

réduire le sucre.

Cette recette est très facile à réaliser.

(Recette plus sur le site www.marmiton.org)  

 OOOOOOO 

 

JUS DE GINGEMBRE

En Afrique de l'Ouest, le gingembre est abondamment utilisé dans la cuisine pour l’assaisonnement des viandes, des poissons et dans la préparation d’une populaire boisson rafraîchissante.

Au Togo, au Ghana, au Bénin et en Côte d'Ivoire, pour ne citer que ceux-là, c'est une boisson que  les hommes adorent boire sans avouer que c’est pour les vertus aphrodisiaques qu’on prête à cette racine.

En Côte d’Ivoire, le jus est désigné par le terme « gnamankou » pour ces trois variantes : ordinaire, thérapeutique et aphrodisiaque.

dfdfdfd

Pour un jus de gingembre ordinaire, on râpe ou on coupe en petits morceaux quelques racines fraîches, on ajoute de l’eau, on additionne de sucre, on laisse reposer un bon moment, le temps que le gingembre libère toutes ses essences avant de le boire.

Souvent les femmes préparent le jus la veille ou le matin pour une consommation en fin de journée. On peut y ajouter du jus d'ananas ou encore de la limonade pour en atténuer le piquant.

 

Pour un jus de gingembre thérapeutique, il faut ajouter à la recette ordinaire du citron et des clous de girofle afin d’obtenir une médication qui utilise les vertus combinées de ces trois produits. Ceci permet de lutter contre le rhume, la toux et l’angine et donc de combattre par ricochet l’irritation des muqueuses des voies respiratoires et diverses inflammations mineures.

Le secret, pour avoir un bon traitement, c’est de boire le jus ainsi obtenu en grog au citron chaud (sans alcool sauf si on a pris froid).
                             

Que le jus soit préparé avec du rhum, du whisky, du gin, du sodabi (alcool de vin de palme) ou de la vodka, le résultat n’est pas le même au niveau de la chaleur ressentie.

<<<<<

Pour un jus de gingembre aphrodisiaque, il faut ajouter à la recette thérapeutique (c’est donc une étape de plus), de l’alcool et du sucre de canne. Attention, la qualité de l’alcool, le dosage du gingembre et le temps de macération (3 jours à 3 ans) accordés à l’ensemble déterminent la valeur stimulante de la mixture.

èèèèèèè
Recette standard à enrichir à loisir selon le but recherché

 

Pour 1,5 litre :

250 g de gingembre,

2 citrons verts

Quelques clous de girofle (6 à 12)

Grains de poivre noir ou banc (10 à 20)
4 gousses vanille  
4 bâtons de cannelle

1/4 de muscade râpée
300g de sucre roux

 

- Laver longuement puis râper les racines de gingembre.

- Verser dessus d’abord de l’eau bouillante.

- Ajouter tous les autres ingrédients à ce moment là (sauf sucre et citron).

- Laisser macérer entre deux et trois heures.
- Passer au filtre en essayant de retenir le dépôt.
 

- Ajouter le jus de citron, le sucre et remuer.

 
-
Mettre au réfrigérateur et servir bien glacé.

 

- Intégrer l’alcool choisi avec modération avant consommation.

 

- Pour conserver la boisson, laisser macérer maximum dix jours au frigo. La macération au-delà d’un mois exige de bouillir le jus obtenu entre 25 et 30 minutes.

Au-delà de trois mois de macération, il est préférable de préparer sa mixture rien qu’avec de l’alcool. On n’y ajoutera de l’eau qu’aux moments de la consommation.


  88888

Attention : il est normal que le jus de gingembre soit ressenti légèrement piquant la gorge et le palais. Les jeunes, les enfants et les femmes peuvent le boire sans danger. Surtout quand il est frais.

 

                                       

                          
Bonne dégustation et bons plaisirs !       

 

 

  
                                                       
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23 octobre 2008 4 23 /10 /octobre /2008 20:12

 

 

                               

       Rogo Koffi Fiangor

                06 63 71 30 49 -  01 76 00 80 90

                rogokorobozi@yahoo.fr ou rokofi@sfr.fr


                Conteur professionnel, Chercheur, Écrivain

       Docteur ès Lettres et Sciences Humaines
                Option Théâtre africain francophone...






Autres expériences professionnelles :

Animateur Culturel – Journaliste - Formateur - Professeur (collège et lycée) -
Consultant (Fédération Mondiale des Associations et Clubs UNESCO) - Médiateur interculturel

Autant de chemins qui font aujourd’hui LE CONTEUR !

  Mon répertoire est fait de contes du Sud,
 de contes universels, croisés, arc-en-ciel et pluriels...

Invitez-moi, vous y trouverez votre conte et votre compte.

En se référant aussi bien aux grands mythes de l'humanité et aux symboles universels qu'aux petits faits du quotidien, le conteur permet à chacun de trouver sa part de rêve et de joie. Homme-orchestre de la parole, il met en scène, non sans humour et suspense, l'imaginaire et la réalité, l'hier et l'aujourd'hui, et aide son auditoire à se construire et à approcher l'autre.

 uuuuuu

Coût spectacle * : entre 380 et 900 €

adaptable et négociable selon les cas.

Coût ateliers et interventions (mise en bouche ou en scène), osez me demander...

pppppppppppp

* Il est important de signaler que les charges récupèrent plus de 51% du coût convenu. C’est-à-dire que l’artiste garde en poche moins de la moitié de la somme déboursée.
 

eeeeeeeee

Possibilité de spectacle précédé ou / et suivi de débats sur l’Afrique, toute l’Afrique.

Sont abordées des questions géographiques et sociales, géopolitiques, économiques, la gastronomie, le port vestimentaire,
quelques questions de conviction et de foi...

Voix, articulation, intonation,

Présence, mouvement, déplacement

Gestuelle, gestique, tic et tac...

Regards... tout compte et conte
ou si vous préférez,
tout conte et compte.... dans le conte.
Vous verrez combien le conte compte et conte avec tout, pour chacun, pour tout le monde et pour tous ! 

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21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 03:07

         BIOCONTEE DE RKF... PAR RKF... 
         ECRIT AVEC SUGGESTIVITE

              mmmnnnmmm 

Il était une fois, à la fin du mois de mars 1960, un comptable qui, le premier jour de son congé annuel eut la chance de se voir servir par sa femme un repas extrêmement succulent pour son déjeuner. Ainsi honoré, il décida de faire une petite sieste avec sa dulcinée. La sieste dura tout l'après-midi. Elle fut encadrée par deux moments d'amour. Je fus conçu ce jour-là. Dans un après-midi chaud, sous la tension brûlante de deux corps en sueur.

 

Huit jours après ma naissance, je fus, d'abord « sorti de la chambre maternelle» pour la première fois. (A travers cette expression, on désigne en fait une cérémonie traditionnelle où l'enfant, en occurrence moi, est sorti et positionné avec plusieurs passages sous l'eau, mélangée à la rosée, qui dégouline du toit. Pendant ce temps, mon premier prénom, Koffi, est rappelé 3 ou 7 fois. Ceci donne droit à une fête à la maison). Puis après, j'ai été amené à l’église pour mon baptême. Là, j'ai reçu mon deuxième prénom Roger.

Koffi, dans ma tradition, est le prénom d'un garçon né le vendredi (tous les jours de la semaine donnent un prénom traditionnel automatique...). Et Roger est le prénom du saint marqué sur le calendrier chrétien à la date du 30 décembre. Ils n’ont pas fait beaucoup d’efforts de ce côté-là, mes parents !

Le prêtre catholique qui me baptisa inscrivit sur son livret le nom de famille de mon père le comptable, avant mes deux prénoms : ce qui donna FIANGOR Koffi Roger.

Mes parents assistèrent à cette cérémonie avec une grande joie. Surtout ma mère qui reprenait vie après un accouchement bien fatigant.

Selon son témoignage, je l'avais allègrement empêchée de fêter à la fois Noël et le Nouvel An. Car je suis né un 30 décembre, après avoir déclenché le travail me concernant le 25 décembre. Cinq jours de « galère » pour ma pauvre maman qui, néanmoins, en était à sa quatrième expérience d'accouchement. Quand, enfin, j'ai décidé de sortir le 30 elle était tellement fatiguée qu'elle a dû « zapper » le 31 décembre et le 1er janvier : c'est deux années de souffrances, quand même !

                                                                           

 ttttttt 

Mais j'étais là. Et je faisais déjà son bonheur et sa fierté.

J'ai grandi vite. Entre-temps, sur mes quatorze ans, la politique du changement des prénoms importés par les prénoms authentiques décrétée au Togo –et ceci est en soi une histoire à part entière- m’a fait choisir une identité propre. FIANGOR Koffi Roger est alors devenu FIANGOR Koffi Mawuli Rogo. Bien évidemment Mawuli et Rogo ont un sens. Mais je vous les expliquerai plus tard…ne pas oublier de  me demander quand même !

vvvvvvv

J'ai fait de bonnes et sérieuses études secondaires et universitaires. J'ai fait de grandes études. Ce qui reste un rare privilège pour la plupart de mes pairs vite déscolarisés par la précarité sociale.

Et aujourd'hui, je me rends compte que je suis un chanceux qui a eu un chemin parfois limpide parfois saccadé. Mais un chemin riche de plusieurs expériences professionnelles, de plusieurs rencontres extraordinaires, de plusieurs perspectives et projets de vie.

Avant de commencer à enseigner le français au collège protestant de Lomé au Togo, j'avais déjà à mon actif, durant mon parcours scolaire et universitaire, bénéficié de plusieurs expériences théâtrales. Ma formation en Lettres Modernes m’a permis de fréquenter la littérature française d'abord et africaine ensuite, puis mondiale après. De façon très passionnée.

 

zzzzzzz

 

  J'ai enseigné le français pendant huit ans et quand « j’en ai eu ma claque », je me suis converti au journalisme que j’ai exercé pendant une année. Puis j'ai été consultant pour une grande O.N.G. de jeunesse à l’Unesco, pendant une autre année.

Durant ma formation de troisième cycle, qui débouchera sur un Doctorat de Littératures Comparées, option Théâtres africains, que j’ai brillamment soutenu, j'ai exercé plusieurs petits boulots : animation culturelle, encadrement de jeunes enfants et d’adolescents, distribution de prospectus, enquêtes diverses, assistance d'un agent des pompes funèbres…

Autant de belles expériences qui font côtoyer dans la réalité plusieurs secteurs d'activité. Certaines de ces expériences sont très enrichissantes, d'autres jalonnent juste le parcours, pour des raisons surtout alimentaires.

 

     tzzppvv t

À partir de 1998, ma passion pour les contes s'est réveillée. Je travaillais à l'époque dans une association qui s'appelait Interférences culturelles, rue Guy de la Brosse dans le 5e arrondissement à Paris Jussieu. J'ai alors commencé à raconter en volontaire, en bénévole, en amateur, à gauche,  à droite…

En 2001, après mon doctorat, j'ai été engagé à l'Institut PANOS comme responsable du Programme des médias de la paix en Afrique centrale. Six ans après le grand génocide connu par le Rwanda. J’étais en charge de correspondants de six pays.


                     ppppppp

Le « bureau », l’enfermement dans un univers clos, l’ordinateur, le face à face intensif avec l’écran, le fait de rester là à penser, à panser les terribles réalités d'un continent qui recule et d’un monde toujours plus égoïste, et plusieurs autres raisons personnelles m’ont vite poussé à envisager une autre activité. Quelque chose qui me mettrait directement en prise avec un public, des enfants et des adultes, afin de faire entendre une voix qui trace des voies, un désir d'offrir des voyages de l’esprit, des voyages multiculturels et pluriels, voyages de l'imaginaire vers la réalité, et vice versa…

 

iiiiiii

 

C'est ainsi que le conte a resurgi fermement. Pour aider et faire voyager !

Depuis lors, il ne me lâche plus, et je ne le lâche pas, non plus !

Je suis donc devenu conteur par nécessité de dire. Et de faire ! Tout simplement !

 

                                                                                                                 a RKF  a

 

 

Contacts directs : 06 63 71 30 49- 01 76 00 80 90  Email :  rokofi@club-internet.fr

Contacts Professionnels : Cie Gakokoé : 03 81 91 22 83 – 06 61 59 10 48,    

8, Rue Contejean, 25200 Montbéliard,  Email : gakokoe@yahoo.fr

 

Pour plus de curiosités,  taper rogo koffi sur www.google.com  ou http://www.gakokoe.com/Contes%20Rogo.html

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21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 02:45
             CONTEUR – COMEDIEN - CONFERENCIER

Disponible pour : vos spectacles de contes,
                      de la figuration au cinéma, des séances de lecture,
                      de l’animation de rencontres diverses,
                      des conférences… sur des sujets de développement
                      et des cultures africaines.
Rogo Koffi Fiangor

Conteur professionnel

 06 63 71 30 49 -  01 73 70 25 55

rogokorobozi@yahoo.fr  ou

rokofi@sfr.fr

 


Mon parcours initiatique

Docteur en Lettres et Sciences Humaines, (Paris-X) option théâtre africain francophone

Animateur culturel, journaliste, formateur, enseignant, consultant, médiateur interculturel…

 


·  
Mon répertoire de conteur - comédien est fait de contes du Sud, de contes universels, d’histoires croisées, arc-en-ciel et plurielles... des récits pleins d’humour et de sagesse…

 

Sujets libres sur commande à l’intérieur (ou non) de ce répertoire :

ØContes philosophiques d'Afrique et d'ailleurs…

ØContes d'amour, d'humour et de sagesse

ØContes spirituels et initiatiques pour se retrouver …

ØContes de gourmandise et de gloutonnerie…

ØLa FAC : la Femme, l’Amour, le Couple… entre rêve et réalité.

ØContes, mythes et légendes Dogon : des masques et de la puissance.

ØNoël et les quatre rois mages.

ØLes abeilles, trésors universels, vieilles comme le monde.

Ø      Animations improvisées dans des expositions de peintures, de sculptures, arts anciens et contemporains.

Ø      Aide à la mise en scène et à la critique de productions théâtrales et scéniques…

 

·   Lecture à haute voix : je suis prêt à prendre en charge des groupes préformés, de tous âges et aussi des personnes du troisième âge, seules ou en maison de retraite, dans des cercles constitués ou en maison de retraites.

 

·   Cinéma : projections de films en salle ou en privé suivies de débats et de commentaires en profondeur

 

·   Possibilité de présenter un projet atypique de voyage utile en Afrique et de se projeter dans un séjour concret sur la base de trois belles expériences pilotes menées par moi-même.

 

·   Possibilité de conduire un groupe en guide touristique et opérationnel sur des contacts professionnels…

 

Collaborations diverses avec des cercles de conteurs et de médiateurs culturels. Beaucoup de débats de société sur des questions culturels et sociopolitiques.

Autant de chemins qui font aujourd’hui le chercheur, l’écrivain et le CONTEUR !


**********************


 
Les prestations sont essentiellement sur contrat.

La Compagnie Gakokoé (03 81 91 22 83  -  gakokoe@yahoo.fr) gère toutes les déclarations administratives et vous délivre une facture de prestation. Demandez Gisèle ou Marcel !



 
Pour en savoir plus

Tapez  Rogo Koffi FIANGOR  sur Google, ou voir  http://www.gakokoe.com/Contes%20Rogo.html http://domdieterle.free.fr        ---          http://eleduc1.free.fr/  
- CD de contes africains et universels, huit titres : « KOROBOZI… » en 2006.

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21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 00:46


KOROBOZI ? KOROBOZA !
ROGOBOZI ? ROGOBOZA !


Merci d'avoir cherché et cliqué sur ce blog !
Vous vouliez me connaître mieux, découvrir mes activités professionnelles ?
Ceci est un blog créé pour vous servir.
Vous pouvez y laisser des commentaires.
Soyez dans ce cas, svp, respectueux et - comme le dit si bien le sage - "ne détruisez pas tant que vous n'aurez pas clairement des propositions pour aider à reconstruire, en mieux !"


Pour le reste le meilleur moyen de me joindre c'est d'envoyer un mail à
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Mieux encore, faites le 06 63 71 30 49 !
C'est le contact le plus rapide et le plus efficace !

Bon blogging !
Je vous souhaite tous les bonheurs de la vie mais n'oubliez pas

"De prier Dieu comme si vous ne comptiez pas sur vous,
 Et de travailler comme si vous ne comptiez pas sur Dieu"
 
 C'est Ignace de Loyola qui l'a dit.

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Présentation

  • : Le blog de rogokoffifiangor
  • : Ce blog a pour objectif principal de présenter le parcours, les animations, les recherches et le travail de création de Rogo Koffi FIANGOR. Il n'est pas mis à jour au quotidien mais relève les événements principaux qui meublent mon activité de comédien conteur. Mon concept de travail en matière de contes s’enferme dans le sigle suivant : VIDEM. Voyage – Instruction – Distraction – Education – Médiation. J’écris beaucoup. 2 livres publiés. Un CD. Mais beaucoup de manuscrits en attente d’intérêts…
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